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L'Association STOP-ANTENNES

L'Association STOP-ANTENNES s'est constituée le samedi 23 février 2019 à Bex.

Elle a pour but de réduire au maximum les effets de la pollution électromagnétique (électro-smog) sur la santé des citoyens, de la faune et de l'environnement, en particulier en limitant l’installation de nouvelles stations de téléphonie mobile sur le territoire de la Commune de Bex. Elle édite également un bulletin d'information et collabore avec d'autres associations en Suisse.

Statuts     Adhésion

On en parle !

A l'issue de l'Assemblée constitutive, plusieurs membres de l'Association STOP-ANTENNES se sont rendus à l'Hôtel du Cèdre pour y déposer la pétition manuscrites, forte de plus de 500 signatures. Le Nouvelliste a relayé l'information le 24 février dernier.

Ce que demandent les pétitionnaires

Bex, le 23 février 2019

Aux propriétaires de la PPE Le Cèdre

Messieurs Raymond Jeanrenaud et Yan Burri, WARCOM SA, Avenue de la Gare 24, 1880 Bex

Monsieur Lorenzo Guarnaccia, 1860 Aigle

A la Municipalité de Bex, par son syndic

Monsieur Pierre Rochat, 1880 Bex

A Conseil communal de Bex, par son président

Monsieur Pierre Droz, 1880 Bex

Concerne : pétition citoyenne contre l’installation d’une nouvelle station de téléphonie mobile pour le compte de Salt Mobile SA sur la toiture de la PPE Le Cèdre à Bex.

Messieurs,

Suite à la mise à l'enquête du 20 janvier au 18 février 2018 d'une nouvelle station de base de téléphonie mobile pour le compte de Salt Mobile SA sur la toiture de la PPE Le Cèdre à Bex, copropriété de Guarnaccia Lorenzo et Warcom SA, 36 riverains ont fait opposition au projet.

En date du 11 décembre 2018, la Municipalité de Bex a levé l’opposition collective du 17 février 2018.

Considérant que cette installation n’avait pas sa place au centre du village de Bex, les opposants ont lancé une pétition suite à la séance d’information qui a eu lieu le 14 janvier 2019 au Cinéma le Grain d’Sel à Bex et suivie par près de 100 personnes. Cette pétition a été signée par 1’250 personnes, signe évident que l’augmentation de la pollution électromagnétique (électro-smog) inquiète la population.

De plus en plus de voix s’élèvent contre la multiplication des antennes de téléphonie mobile qui, comme le démontrent de nombreuses études, ont une influence néfaste sur la santé des personnes. Le rayonnement des radiofréquences est nuisible à la vie et plusieurs des grandes maladies telles le cancer, le diabète ou les maladies du cœur, sont en grande partie provoquées par la pollution électromagnétique. En 2015 déjà, 215 scientifiques de 41 pays ont fait part de leurs préoccupations aux Nations Unies et à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en faisant valoir que de «nombreuses publications récentes ont montré que les [champs électromagnétiques] CEM affectent les organismes vivants à des niveaux bien inférieurs à ceux que préconisent la plupart des lignes directrices internationales et nationales»1. Il ne suffit donc pas de se retrancher derrière les normes, par ailleurs établies il y a plus de 20 ans, pour autoriser de nouvelles installations de téléphonie mobile en milieu sensible.

L’analyse du dossier de mise à l’enquête a démontré que les fiches complémentaires établies pour différents lieux à utilisation sensible (LUS) comportaient plusieurs erreurs et omissions. En effet, avec les valeurs annoncées, la limite de 5 V/m aurait été dépassée au niveau des surfaces commerciales du rez-de-chaussée de l’immeuble si la puissance des antennes n’avait pas été revue à la baisse APRÈS la mise à l’enquête. Il s’agit là d’un non respect flagrant de la norme ORNI, bien que « L’entreprise responsable de l’installation déclare que les indications figurant sur la présente fiche de données spécifique au site et sur les documents annexes sont complètes et correctes. » Il est certain qu’il sera impossible de pouvoir garantir que le rayonnement des antennes sera conforme aux exigences définies dans I'ORNI, le champ électrique maximum calculé étant de 4,99 V/m, soit de 0,01 V/m (0,2%) en dessous de la valeur limite de 5 V/m.

La présence d’une autre installation de téléphonie mobile de Sunrise (VD432-4) placée sur la toiture du Garage du Rhône, juste en face de l’Hôtel du Cèdre, et la proximité immédiate des écoles doivent inciter les propriétaires de la PPE Le Cèdre à renoncer à l’installation projetée par Salt Mobile SA. Il s’agit d’appliquer le principe de précaution, seul garant de la santé des citoyens, considérant qu’au sens de la Loi sur la protection de l’environnement, la prévention doit minimiser les risques et réduire à titre préventif les atteintes qui pourraient devenir nuisibles ou incommodantes assez tôt.

Depuis près de 20 ans, les assureurs et réassureurs ont commencé à cesser de couvrir le risque de l’exposition humaine aux champs électromagnétiques de la téléphonie mobile. Actuellement, ils ne couvrent plus du tout ce risque. La responsabilité de dommages incomberait alors aux propriétaires et à la Commune de Bex, avec tous les risques financiers que cela comporte. Sur un plan commercial, aucun administrateur sérieux ne pourrait invoquer la défense des intérêts de sa société en autorisant l’érection d’antennes sur sa propriété au dépens de ses locataires.

Salt Mobile SA n’a nullement démontré que cette installation correspondait à un besoin. Au contraire, elle affirme que sa couverture pour la 3G et la 4G est excellente au centre de Bex.

Vu ce qui précède, les signataires de la présente pétition demandent formellement aux propriétaires de la PPE Le Cèdre, Avenue de la Gare à CH 1880 Bex, qu’ils renoncent à louer la toiture de leur immeuble à Salt Mobile SA afin d’exploiter une station de téléphonie mobile, nuisible pour la santé des personnes et en particulier de celle des écoliers, dans des buts purement vénaux.

Les signataires demandent également que la Municipalité de Bex soutienne ses citoyens dans leur démarche et renoncent à favoriser quelques propriétaires en quête de profit qui n’habitent pas la commune ou résident même fort loin, à Moscou par exemple.

Annexe : 49 feuilles de signatures (505 signatures)

1Voir à ce sujet l'Appel international demandant l'arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et dans l'espace (www.5gspaceaapeal.org)